Pique-nique à Blaison-Gohier. Eglise-Mairie-Moulin-Vignes-Château de Blaison-Grange au dîmes-Demeures d'exception







"Château de Blaison
XVe-XXe siècles
Cette forteresse médiévale comportait un mur d'enceinte avec fossés et sept tours.En partie détruit pendant la guerre de Cent Ans, le château est remis en état. Vendu comme bien national puis racheté par la veuve du seigneur, il est restauré en partie vers 1850 pour y loger des lads Anglais, puis une nouvelle fois vers 1960."


"Grange aux dîmes
XVe siècle
Sous l'Ancien Régime, c'était le lieu où étaient entreposés les impôts en nature au clergé, soit un dixième des récoltes. La valeur de l'imposition était cepedant très variable. Le bâtiment qui recevait ces produits de la terre évoque une certaine richesse.
Construit à la fin du XVe siècle, abandonné lors de la révolution. Il a subi une restauration au XXe siècle, sur les baies principalement.
La place située devant cette bâtisse portait le nom de la cour de la Cohue (évocation d'anciennes foires et marchés)."










 "Eglise Saint-Aubin
XIIe-XIIIe siècles
Remplaçant une collégiale fondée par les Foulques Nerra, comte d'Anjou de 987 à 1040, l'église actuelle, de style gothique angevin a été reconstruite entre le milieu du XIIe et le milieu du XIIIe siècle.
Plus tard, les combles de la nef ont été fortifiés. La voûte du choeur a été reconstruite au XVe siècle, en même temps que le chapître, composé de quatre chanoines et de dix chapelains, se dotait de nouvelles stalles."


"Le tuffeau blond
Cette fine roche calcaire, se travaillant facilement, a été extraite des carrières de Raindron, hameau troglodytique situé au sud de la commune sur un coteau de l'Aubance. Elle doit ses couleurs à des traces d'oxyde de fer. Utilisée pour la construction de l'église, elle a été transportée par bateau jusqu'à Nantes et a servi à la construction de plusieurs édifices de cette ville."

















""Bienvenue à Balison-Gohier, 
commune de Blaison Saint-Sulpice!"

Eglises et maisons canoniales, châteaux 
vénérables, moulins, caviers et points de vue
imprenables sur la vallée de la Loire
sont autant d'étapes pour vous faire découvrir
Blaison-Gohier, petite cité de caractère
appartenant au Parc Naturel Régional
Loire Anjou Touraine et située sur
le territoire classé de l'UNESCO.

Retrouvez tous nos circuits dans la pochette
de randonnées disponible à l'Office de Tourisme
Brissac-Loire Aubance pour compléter
la découverte de notre région."




"Sentier d'interprétation du vignoble
Vignoble et patrimoine
Eglises et maisons canoniales, châteaux vénérables, moulins, caviers et points de vue
imprenables sur la vallée de la Loire sont autant d'étapes pour vous faire découvrir ce village millénaire."


Départ
  1. Blaison au Moyen-Age
  2. La Vigne, une histoire
  3. Les moulins
  4. Château de Cheman
  5. La Vigne, la présence
  6. Variétés de la Collection
  7. A quoi sert le raisin
  8. Closerie de Cheman
  9. Manoir de Jouralem
  10. Château de Bois-Brinçon
  11. Paysages remarquables
  12. Château de la Giraudière
  13. Pierres
  14. Boule de fort








Sentier d'interprétation "Vignoble et patrimoine"
"Ecurie sans garantie"




D'un côté l'église, de l'autre, la mairie


La mairie


"Les jardins de la découverte"






















Les moulins








Petit jardin ouvrant sur la vigne



Meules de foin





Montée de la hutte









"Sans pesticides,
ça coule de source!
Redonnons leur place aux herbes spontannées,
pour le respect de la santé
la préservation de la biodiversité
et l'amélioration de la qualité de l'eau

Votre commune s'engage!"




"Boule de fort
Véritable phénomène culturel de l'Anjou!

Elle est pratiquée dès le début du XVIIIe par les pêcheurs jouant sur le fond des bâteaux de Loire. Aujourd'hui, ce jeu typique de l'Anjou perdure dans 300 sociétés. La boule en bois, pas tout à fait ronde, se lance sur une piste incurvée et tente d'approcher, au plus près, le cochonnet appelé Maître"."






"Toitures angevines
Elégantes protections contre la pluie

Traditionnelment, les charpentes, couvertes d'ardoise sont très pentues. Originellement, conçues sans goutières, ces toitures se terminent en pente douce, dite "brisure sur coyaux", permettant de rejeter l'eau de pluie au-delà du mur. Les  liaisons entre les toits ont aussi un agencement original: les ardoises quoique rigides et planes, forment de délicates courbes, les "noues". "



La Perchardière
J'ai eu la chance de rencontrer rue des Basses Arches, les propriétaires de la Perchardière qui m'ont ouvert leurs portes. Ainsi, j'ai pu découvrir entre autres, l'ancienne pharmacie, le lavoir et le séquoia centenaire du jardin.







L'ancienne pharmacie.
La Perchardière fut la maison du médecin du village, qui concoctait lui-même ses remèdes dans ce petit bâtiment annexe, appelé pharmacie.


Derrière la petite porte bleue, il y avait les toilettes d'époque, deux trous en bois, côtes à côtes, où l'on pouvait discuter tout en pourvoyant aux besoins naturels.





Le lavoir. 
A l'origine, il y avait une toiture en bois qui le couvrait.
Ci-dessous, la mare dans laquelle se déversait le lavoir.








Le fameux séquoia centenaire.


Ce spécimen  magnifique a aussi son histoire. 
Le "père" de cet arbre est à Montpellier et son "grand-père", à Rabat au Maroc. Des plants ont été ramenés, sur une trentaine d'années, à la faveur des voyages et déménagements de la famille.



"La Perchardière
Ancienne maison noble XVe-XIXe siècles
Au XVe siècle, "l'hotel de la Perchardière etait une ferme de vignerons qui s'étendait jusqu'à Gohier. Sur ce logis, dont les phases de construction s'échelonnent du Xe au XIIe siècle, on peut apprécier les nombreux et complexes remaniements (lucarnes en particulier). Au XIXe siècle, le style de vie bourgeois de l'époque agrémenta la demeure de plantations majestueuses (tilleuls, séquoia géant...)"



"Ancienne Auberge

Le charme de ce lieu tient essentiellement à la présence d'un escalier extérieur permettant d'accéder à l'étage. Chaque marche est une dalle de schiste et le tout est agrémenté d'une petite charpente recouverte par un toit d'ardoises. Ce genre de construction est assez fréquent et porte le nom de "balcon angevin". "

















 "Blaison au Moyen-Age

Blaison s'est constitué autour de deux caractéristiques du Moyen-Age:

Le chapître de Blaison de 4 chanoines et de 10 à 20 chapelains selon les périodes.
Chacun était chargé de messes et de prières pour le salut des âmes des fondateurs et disposait pour vivre de maisons et de terres dont un lopin de vigne.


Le seigneur s'inscrivait dans une hiérarchie répondant aux règles de la féodalité.Le vassal servait le seigneur qui, en contrepartie, le protégeait.Au fil des siècles, les servitudes se sont transformées en argent (le cens). La protection s'est mue en terres exploitées par le vassal pour assurer sa survivance (le fief).


La vigne est présente à Blaison depuis plus de huit siècles. Comme toute richesse locale elle est régit par des droits féodaux:

Le ban des vendanges: cette régissait la date à partir de laquelle il était autorisé de vendanger. Cette règle existe toujours et permet de grantir un bon mûrissement des raisins.

Le pressoir banal: le seigneur obligeait les vignerons à presser leur vendange dans un pressoir lui appartenant. Cette obligation constituait ainsi une source de rémunération. Notons que celà pouvait également se pratiquer pour le moulin et le four à pain.

Le banvin: c'est un droit qui permettait au seigneur de vendre son vin avant les autres. La durée de ce droit tait de trente à quarante jours."



La bibliothèque


Il était une fois dans un beau village du bord de Loire...


La Giraudière




La Boutonnière













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