Le château du Plessis-Bourré









Découvrez le château des énigmes
Chapelle
Boulevard
Machicoulis
Ponts-levis
Assomoir
Cellier
Châtelet














"Cour d'honneur

Passé le châtelet, nous nous trouvons dans un château d'agrément avec sa vaste cour inétrieure de 1200 m2. La façade est ornée de grandes fenêtres à meneaux conçues pour donner beaucoup de luminosité dans les pièces. Bien qu'il n'y ait aucune symétrie dans la disposition des bâtiments, elle possède une indéniable harmonie et élégance qui annonce la Renaissance.
  1. La chapelle
  2. Le double promenoir: l'un au rez-de chaussée, ouvert sur l'extérieur et l'autre, au premier étage, couvert. Cela permettrait au seigneur de se rendre de ses appartements à la chapelle sans avoir à traverser la cour et être ainsi à l'abri des intempéries.
  3. Le donjon, la plus haute tour du château (45m)
  4. Le logis segneurial
  5. La grande salle à manger, appelée salle du parlement, dotée de grandes fenêtres à double meneau.
  6. Les cuisines au rez-de-chaussée et les appartements des domestiques au premier étage.
  7. L'ancienne salle des gardes aménagée en appartements, et au rez-de-chaussée, d'anciennes caves à vin."





"Un peu d'histoire...

Autrefois ce domaine s'appelait le Plessis-le-Vent (1373). Il fut acheté par le grand trésorier et principal conseillé du roi Louis XI, Jean Bourré (1424-1506) qui y fit construire le château en seulement 5 ans de 1468 à 1473. Architecte lui-même, il édifia d'autres châteaux, comme Langeais, Jarzé, Valux, Coudray. De tout ces édifices, le Plessis-Bourré est le seul qui demeure encore pratiquement tel qu'il fut conçu au XVe siècle, sans modification essentielle.
Le château offre à la fois toutes les caractéristiques de la forteresse médiévale et les prémices de l'architecture Renaissance. Ce double style architectural lui vaut le nom de château de Transition. Jean Bourré s'est certainement inspiré de ses voyages en Italie et de ses séjours en Flandres. Il y habita avec son épouse Marguerite de Feischal et leurs quatre enfants.
Les descendants de Jean Bourré conserveront le château jusqu'en 1751 qui sera vendu à la Famille de Ruillet qui le gardera jusqu'en 1851. C'est Maître Avenant, notaire d'Angers qui l'achètera à son tour avant de le vendre pour la dernière fois de son histoire à Henri Vaisse, soyeux lyonnais, en 1911.
Henri Vaisse lèguera le château à son neveu François Reille-Soult, duc de Dalmatie et descendant du Maréchal Soult, qui entreprendra d'importantes restaurations et complètera les collections de mobilier constituées par Henri Vaisse. Aujourd'hui, el Plessis-Bourré, toujours privé, appartient à ses petits-enfants qui y habitent et assurent la charge
*Le château et ses abords furent classés Monument Historique en 1931."







































  





"Le vestibule

A l'époque médiévale, cette pièce correspond à l'entrée des serviteurs car le rez-de-chaussée leur était réservé. elle a subi quelques modificationsau fil des siècles afin d'adapter cette bâtisse aux exigences de la vie à chaque époque. En effet, la fenêtre donnant sur les douves ne fit son apparition qu'à partir de la fin du XVIIème siècle afin d'offrir d'avantage de luminosité. L'apparition de la porte-fenêtre du XXème siècle sur la cour rendra plus accessible l'entrée au château et la pièce deviendra un vestibule d'accueil.
Ce dernier aménagement fut réalisé par Henri Vaisse qui acheta le château en 1911. Ce soyeux do'rigine lyonnaise aménagea et décora les inétrieurs en grand collectionneur qu'il était avec son épouse. Cela explique les nombreux et différents styles que vous découvrirez tout long de votre visite.

Le coffre de la mariée (XVème siècle) est orné de figures de saints. La jeune épouse déposait sa dot ou son trousseau quand elle entrait dans la famille de son époux.

La tapisserie de Bruxelles (XVIème siècle) illustre une scène de l'Acte V des Apotres: Saphire et Ananie foudroyés par Saint Pierre pour ne pas avoir donné l'intégralité d'une somme d'argent.

La statue (moulage) de Jean-Antoine Houdon, sculpteur du XVIIIème siècle, est une allégorie de "l'Hiver". Elle est également connue sous le nom de "la Frileuse". L'original de la sculpture se trouve au Metropolitan Museum Of Art à New-York.

Le buste de Claude-Marius Vaisse, oncle d'Henri Vaisse, préfet sénateur du Rhône sous le Second Empire."





"Salon Louis XVI

Le style Louis XVI précède et prolonge les années de règne du roi (1774-1793). Il se caractérie par un retour du goût pour l'Antiquité, la symétrie et l'harmonie des proportions. Les formes sont plus épurées et géométriques. Les courbes laissent peu à peu place aux lignes droites. De peintures claires assorties aux boiseries (vert d'eau, blanc, lilas...) sont utilisées.
L'ensemble de 8 fauteuils et canapé est recouvert de tapisserie d'Aubusson ainsi que el bureau à cyclindres en bois marqueté sont d'époque Louis XVI.
La table "à la Tronchin" en acajou, est un intermédiaire entre la table et le bureau dont l'écritoire est réglable en hauteur et en inclinaison. Le meuble est doté de tablettes escamotables permettant de disposer tout le petit matériel. Ce meuble était recommandé par le docteur Théodore Tronchin (1709-1781), célèbre...et conseillait aux écrivains d'écrire debout plutôt qu'assis.
...du salon est le table d'époque Empire, XIXème siècle.
deux guéridons à droite et à gauche de la de la cheminée sont respectivement Restauration et Charles X..."





"Salon Louis XV

L style Louis XV s'impose véritablement avec la prise de pouvoir réelle du roi vers 1730. Cette époque est à la recherche de toujoursplus de confort. La structure des meubles est plus légère en opposition au style Louis XIV. Le style Lousi XV se caractérise par des courbes, et les pieds de meubles galbés et prend son inspiration dans la nature, comme le rappelle l'abondance de motifs comme coquillages, feuillages ou guirlandes. Les boiseries sont peintes en tons doux (patel).

Le grand bureau et la table de jeu en marqueterie sont Louis XV. Cette dernière présente sur la partie supérieure du plateau un échiquier. Dans la profondeur du meuble, on découvre le jeu de tric trac et l'envers du plateau est recouvert d'un tapis permettant de jouer aux cartes.

La chaise à porteur est également d'époque Louis XV en bois et cuir. Elle fut utilisée par Catherine Deneuve lors de sa venue à l'occasion du tournage du film Peau d'Ane de Jacques Demy (1970).

Au centre du salon est le table d'époque Empire, XIXème siècle.
Sur la table, à droite, 2 écrans à main ou écrans de cheminées, sorte de petit éventail permettant de se protéger le visage de l'ardeur du feu. Cet objet se développe à partir du XVIIème siècle...

L'ensemble de chaises et fauteuils d'inspiration asiatique, le paravent, la boîte à bijoux sur la cheminée et la boîte à ouvrage en bambou sont du XIXème. Sur le couvercle de la boîte est représenté le mont Fuji, montagne japonaise, le sujet principal ou le cadre de nombreuses oeuvres artistiques."






Salon Louis XIV






Salle de Justice












"Salle du Parlement

Salle principale du château, elle servait de salle de réceptuion offrant à Jean Bourré un espace d'acceuil digne de ses hôtes. Parmi eux, Louis XI, puis Charles VIII, recevant des ambassadeurs de Hongrie venus proposer une alliance à la France. Il fallut aux protagonistes longuement parlementer d'où le nom de salle du Parlement en souvenir de cet épisode.
Coiffée de voûtes en croisée d'ogives scupltées dans le tuffeau, pierre emblématique de Val de Loire, ce dernières confèrent de la noblesse et de la légèreté à la pièce.
Au fond de la salle se dresse une cheminée monumentale et finement décorée de feuilles de vigne, de chêne et d'un entrelacs de triangles faisant certainement référence à l'alchimie pratiquée par Jean-Bourré.
Le sol en terre cuite est du XVème siècle.
Les murs sont tendus de tapisseries allant de XVIème au XVIIIème siècle. Au dessus du coffre, la tapisserie est du XVIèeme siècle et appartient à la collection des Actes et apôtres. Elle représente le martyr de Saint-Etienne par lapidation.
On accède à la salle par une porte en chêne des années 1480 et présentant une façade ornée de décors gothiques flamboyant. Le bloc serrure, également d'origine, offre une lecture de différents symboles: les armoiries du Roi de France Louis XI que servait Jean-Bourré et une rosace à 5 pétales qui évoque l'art des cathédrales et peut prétendre à une symbolique alchimique, la pierre philosophale).
Le singe sur la poignée serait aussi un symbole alchimique utilisé par Jean-Bourré comme signe de reconnaissance..."

















"Les combles

La charpente do'rigine (1468) est en forme dite en nef renversée. Entièrement chevillée, elle est en bois de chêne ou châtaignier (les architectes et les charpentiers n'arrivent pas à se mettre d'accord sur la nature du bois). 
Chacun peut voir les fermes et les chevrons, pièces de bois obliques, assemblés le longs de pannes faîtières (celles juste au-dessus de nos têtes).
Sur le sol (ou sous le carrelage), au dessus des murs, se trouvent les sablières sur lesquelles reposent les chevrons. Les pannes, au dessus de notre tête, sont maintenues entre elles par des Croix de Saint-André.
A l'extrémité de la charpente, l'enrayure qui sert à ouvrir le pignon.
Remarquez les petites bouteilles bleues remplies d'eau salée (pour ne pas geler l'hiver): elles étaient utilisées en première urgence en cas de départ de feu. Ce sont des grenades Harden.v
Prenez le chemin de ronde, vous verrez alors des meurtières (ou arbalétrière et sur le sol des trous (bouchés en raison du danger): ce sont des mâchicoulis situés principalement aux endrouts stratégiques (ils pouvaient également servir durinoir!) qui permettaient de jeter contre les assaillants des liquides et objets (sable bouillant, eau bouillante etc.) afin de se défendre."






"Le donjon et son pont-levis

L'accès au donjon depuis le chemin de ronde se faisait par un pont-levis. Il était de même type que le pont-levis piéton qui se trouve à l'entrée du château. Il a été démonté à une époque où il n'était plus nécessaire de garder cet élément de défense. La charpente et la toiture au-dessus de vos têtes ont été modifiées à ce moment là. Aujourd'hui il reste des traces du pont-levis prouvant sa présence.
Sous vos pieds vous voyez un sol en terre cuite qui remplace le tablier en bois du pont-levis. Ce tablier était relié par une chaîne métallique à une poutre en boix (dite flèche) qui rentrait horizontalement dans le donjon. Un contre-poids devait être fixé à la poutre côté intérieur du donjon pour faciliter la manoeuvre.
Un seul soldat suffisait pour relever le pont-levis. Pour cela il se tenait à l'intérieur du donjon, il tirait sur la chaîne intérieure de la poutre pour l'abaisser alors, parce système de balancier équilibré, l'autre côté de la poutre remontait, entrainant le tablier du pont-levis.
Une fois le pont-levis fermé, l'accès au donjon était totalement verrouillé car un vide se trouvait à l'emplacement du tablier. Toute tentative de forcer l'accès avec un bélier était rendue impossible. Le siège du donjon pouvait alors commencer pour l'ennemi..."











"Le palmier 

Au sommet de l'Escalier de France, nous découvrons le palmier: il s'agit d'une voûte de style gothique flamboyant.
La colonne centrale appelée "Arbre de vie est entourée de petits personnages de différentes nations reliés entre eux par uen branche de chêne, symbole de puissance.
Au sommet de la voûte, nous voyons des écussons non-gravés: ils conservent l'anonymat de ceux qui ont vécu au château.
Aux extrémités, il ya des sculptures représentant:
- la feuille de choux et son escargot, symbole de la naissance de la vie
- le marmouset, sage qui surveille
- l'angelot qui détient le message sacré
- le soldat gardien du lieu"






Chambre Empire






                                       



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