Chênehutte-les-Tuffeaux - Le village - Eglise Notre-Dame-de-la-Prée-des-Tuffeaux


"Commune du "plateau", elle fut rattachée en 1790 aux Tuffeaux, village de la Loire puis associée à Trèves-Cunault en 1973. Les belles maisons en bord du fleuve témoignent de l'intense activité du village liée à l'exploitation de la Loire et du coteau au XVIIIe et XIXe siècles. Les perrayeurs extrayaient, des nombreuses carrières de Chênehutte, la pierre de tuffeau principalement destinée à l'exportation. Au XVIIIe, à Londres, une partie du quartier Saint-Paul a été construite en pierre de tuffeau.
Le sommet du coteau, qui offre un beau point de vue sur la Loire, fut un oppidum au temps des Gaulois, puis des Romains en tant que site stratégique."
(Source plaquette église)














































Extérieur
 "En descendant la rue qui débouche sur le chevet de l'église, on est frappés par la masse imposante mais élancée du clocher contrebuté par l'abside. Les baies germinées sous un grand arc en plein cintre concourent pour une large part à son élégance. 
Sous la corniche de l'abside, les modillons sculptés de têtes grimaçantes épient les passants.
Le long de la Loire, la nef aligne ses grandes baies de chaque côté de la porte. La finesse des sculptures et ses archivoltes doit retenir l'attention. La porte du pignon présente également des caractères d'équilibre harminieux propre à l'art roman."
(Source plaquette)





Eglise Notre-Dame des Tuffeaux
XIe et XIXe siècles


Eglise Notre-Dame-de-la-Prée-des-Tuffeaux 
(XIe, XIIe, et XIXe siècles)
"Eglise en tuffeau construite à partir du XI. Du XIIe datent l'abside, le clocher et la porte latérale. La tour carrée du clocher et ses baies germinées (jumelles) sont typiques de l'art roman. La porte latérale conserve sa triple archivolte décorée de feuilles d'eau et de dents en scie. En 1837, l'architecte Charles Joly-Letrerne agrandit l'église en respectant la structure de l'ancien édifice. Les deux portes sont démontées, pierre par pierre, puis insérées dans les nouvelles maçonneries."





























Tous les oiseaux de Loire

Tous les oiseaux de Loire ont mené grand tapage
En ce matin diffus traînant son front brumeux;
Tous les oiseaux de Loire à l'envol fastueux
Au grand livre du temps semblaient tourner la page.

Sur le sable mouillé, ils ont posé l'étoile,
Sur le roseau tremblant leur aile a caressé.
Quiconque s'approchait se sentait repoussé.
Tous les oiseaux de Loire éployaient leur grande voile. 

Sur la nacre du flot, l'ocre brun des grèves, 
Hors du tumulte vain, brassant leur liberté
Tous les oiseaux de Loire ont embrassé l"été
En cadençant d'amour la splendeur de nos rêves. 

Gérard Brecq
Poète-Peintre-Sculpteur
Saumur 1929 - Chênehutte 2002










  Cercle Saint Joseph














"Nichée entre Loire et coteau, l'église Notre-Dame-de-la-Prée-des-Tuffeaux  est le parfait exemple des église romanes de la campagne angevine. 
Elle doit son nom aux prairies qui la bordaient à travers l'époque médiévale, quand la Loire coulait plus au nord. 
L'élégant clocher, l'abside et le choeur datent du XIé siècle. Sa dimension de chapelle suffit pendant des siècles à accueillir les gens du village. ; mais les activités économiques, extraction et taille de pierre, naviguation,sur la Loire, attirèrent une population nouvelle, et en 1837, le curé Cochard, décida d'agrandit l'église. Les travaux furent confiés à Joly-Leterme, architecte fort connu en Saumurois, qui respecta l'ensemble. Il fit même démonter le portail roman ouest pour le remonter après transformation de l'édifice."
(Source plaquette église)







                       












 Intérieur
"L'édifice présente une nef avaec deux bas-côtés formés par un double rang de six colonnes massives sans ornement. Le Choeur, éclairé de petites ouvertures est d'une gracieuse simplicité. Il se prolonge en abside ronde avec voûte en cul-de-four et donne à l'ensemble une ambiance pieuse et mystérieuse.
L'essentiel du mobilier a été installé au XIXe siècle; toutefois, lors de la reconstruction de l'autel de droite, un bas relief du XVIIIe, représentant la pêche miraculeuse a été plaqué contre la table.
La piété des paroissiens du siècle dernier se constate dans les deux ex-voto originaux, en bois, en forme de cierge. L'un fut donné par les perreyeurs ( tailleurs de pierre), l'autre par les mariniers; ils illustrent, par de petites figures, la vie quotiddienne des deux principaux métiers du village. La fragilité de leur décor impose de les regarder sans les toucher."
(Source plaquette)



 Historique

"Au début du XIXe siècle, l'église de Chênehutte conserve deux cloches. Ces deux campanes, quoique petites (ont) un son agréable lorsqu'en 1836, la plus grosse (se casse), depuis ce temps le son de la pauvre fêlées rivalis(e) peu honorablement avec les carillons de l'enclume du forgeron voisin. Une souscription auprès de la population permet à la fabrique, en lien avec la mairie, de remplacer avantageusement son ancienne sonnerie par trsoi cloches et plus fortes et plus en accord.

Avant la cérémonie de bénédiction, les nouvelles cloches sont exposées dans le bas de l'église pendant quelques jours afin que la population s'approprie son patrimoine. Les bronzes sont vus, touchés et leurs inscriptions lues par tous les habitants. 

Les parrains et marraines, outre les dons en argent, offrent d'autres présents. Ceyx de la cloche n°1 remettent un ostensoir en remplacement du précédent; ceux de la n°2 un ornement en velour noir et la marraine un tour d'autel; enfin Adèle Maupoint un tour d'autel à feuillage.

Le 8 novembre 1854, se déroule la bénédiction des trois cloches neuves. La cérémonie débute à 10h. En présence du maire et de Joseph Bompois, vicaire général d'Angers, l'abbé Armand-René Maupoint, vicaire de Rennes, est l'officiant et le prédicateur de la célébration. Il rappelle que le son de cloche convoqu(e) puissamment les paroissiens à la prière et leur (est) un prédicateur éloquent à chaque heure du jour et dans toutes les circonstances graves de la vie.

Pour les habitants, le 8 novembre est un jour de fête et tous les hommes veulet participer au hissage des cloches dans le clocher. Vers 14h, la sonnerie se trouve dans la chambre des cloches.
A l'issue de la bénédiction, le curé invite trente personnes à un repas dans les caves de la boulangerie. Une pièce de desser présente la cloche d'ici et les trois autres qi furent données, chacune à une marraine.
Thierry Buron
Attaché de conservation du patrimoine
Conservation des antiquités et objets d'art - Conseil général de Maine-et-Loire"















 Cale du Port des Tuffeaux (XIXe siècle)
"La cale est un édifice typique des bords de Loire qui assurait les fonctions de port. Aujourd'hui, elle perpétue le souvenir de la Marine de Loire. Au début du XIXe siècle, les mariniers représentaient plus d'un tiers des habitants de la commune. Ils avaient pour patron Saint Nicolas. Leurs bâteaux (gabares, flûteaux) étaient à fond plat, ce qui leur permettait de naviguer avec un faible tirant d'eau. Plus de 200 gabares remisaient l'hiver entre Gennes et Saumur. "



 

 Château de la CHEZE





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