Le Moulin de Pont, l'église Saint-Marcel, le barrage - Briollay

Le Moulin de Pont

                   

                 
                      
                                        
                                         















Eglise Saint Marcel
Porche époque romane
Réédifiées au XVIe siècle-Restaurée en 1856










L'église paroissiale de Briollay

"Amis visiteurs, vous pourrez à l'aide de ces quelques lignes mieux découvrir notre église paroissiale. Certes, elle n'a pas toutes les richesses architecturales de son passé et certains puristes vous diront qu'elle est banale. Cependant elle conserve avec sa place et son environnement un cachet indéniable, auquel vous serez sensibles, nous en sommes certains. 
Sachez également que ce sont des paroissiens bénévoles qui viellent à son entretien intérieur, c'est aussi un lieu de culte que vous saurez apprécier et respecter.

Historique
Extrait des "Notes historiques sur Briollay" de Georges Hubert

"A l'époque de sa fondation, vers 980, l'église devint le véritable centre de l'agglomération. Tout autour d'elle vivaient les serviteurs du prieuré, les paroissiens et les "mamans", les fonctionnaires et les serviteurs de la baronnie.
Depuis l'époque de sa construction primitive l'église a subi de nombreuses transformations.
Actuellement, il ne reste de cette époque romane que la porte d'entrée surmontée d"un entablement en voussures ornées de dents de scie, la base du clocher est un abside qui sert aujourd'hui de sacristie.
Le plan primitif devait probablement comporter une nef centrale flanquée de deux nefs latérales. Mais une seule nef latérale en forme de bas côté fut construite vers le nord. Elle est séparée de la nef principale par d'énormes pilliers carrés ornés d'un double rang de dents de scie, et supportant cinq arceuax dont deux en arc brisé et les trois autres en plein cintre, les architectes romans employaient souvent avec l'arc de plein cintre l'arc brisé.
La nef principale est couverte d'une charpente en plein cintre dite berceau, fromée de lames de bois qu'on trouve dans les églises des Xème, XIème et XIIème siècles.
L'éclairage n'est assuré que par des petites fenêtres romanes avec vitraux modernes.
L'édifice fut réédifiée sur sa base au XVIème siècle. Ses dimensions furent alors: 36m40 de long sur 10m50 de large. Il ne comportait ni choeur, ni transept. Mais la restauration de 1856, par Duvêtre architecte départementale, lui redonna un peu du style de la construction primitive.
Après sa reconstruction en 1786, et jusqu'en 1848, l'abside qui sert aujourd'hui de sacristie comportait encore un autel, et sa corniche était ornée de douze modillons, les uns brisés, d'autres en biseau, en forme végétale ou en forme humaine. Mais la reconstruction de cette abside en 1849, fit disparaître ces souvenirs architecturaux. L'autel principal et la chaire dans le choeur réservés au prieur, ont eux aussi, disparu.
A l'extrémité de la nef latérale, se trouve une antique et jolie chapelle de la vierge qui,semble remonter à l'époque de la renaissance. Elle est bordée de deux chapiteaux romans. 
En 1848, il y avait encore, provenant de l'église St Serge et St Bach d'Angers, de magnifiques stalles du XVIème siècle, et dont aimé de SOLAND donne la description dans les "mémoires de la société d'agriculture d'Angers" (tome 6, section 3, p 68) mais elles ont été remplacées par d'autres plus simples et plus massives. Aimé de Soland décrit en même temps deux chapiteaux curieux provenant de l'église primitive qui était du XIème siècle.Toutes ces pièces ont disparu aux époques des diverses restaurations."
Les bancs de la nef ont été fabriquésvers les années 1935-1936 à l'initiative du père Barrault Curé, restaurés en 1992 grâce à la générosité des paroissiens. Vous remarquerez les vieux bancs de bois, patinés par le temps, et sur lesquels des générations nombreuses sont venues prier et pleurer, certaines parties peuvent être datés du XVI au XVIIème, quelques uns sont contemporains des prêtres martyrisés sous la révolution, dont le souvenir est rappelé dans la plaque apposé sur le pillier droit en haut de la nef.
Le confessional situé au fond date du début du XIXème siècle, il est l'oeuvre d'un ébéniste angevin connu, Vallon, c'est Monseigneur Montault Evêque d'Angers qui lui en fit créer le modèle pour la cathédrale d'Angers où ils sont toujours visibles.
 Le chemin de crois, oeuvre moderne et figurative signée Loire, fut acquis à l'initiative du Curé Barrault grâce à la générosité des paroissiens (avant la dernière guerre).
Extrait du dictionnaire de Célestion Port, (Briolay section "histoire religieuse")



"L'église fut fondée près du château vers 980 par BURCHARD, premier seigneur de Briollay, sous le vocable de Saint Marcel. Bouchard, fils de Burchard, devenu trésorier du chapitre St Maurice, concéda l'église à l'abbaye St Serge d'Angers au début du Xième s. Il y ajouta des terres, des vignes, un moulin, et de nombreux revenus. L'évêque Eusèbe Brunon vint consacrer l'église peu après, trois ou quatre religions furent installés dans le prieuré ainsi créé, et prieur prit le titre de curé de Briollay, ne laissant au desservant de la paroisse que celui du vicaire perpétuel. Le fief du prieuré comprenait, outre le logis et les biens situés dans le bourg, les fiefs de Bauchetière en Etriché, Bretignolles en Bauné, Noyant en Soulaire, avec la ferme du petit Ruheau à partir du XVIème s. et quelques fermes à Tiercé, la Rochefoulques, Soucelles et Montreuil. Il possédait en outre plusieurs pêcheries; les revenus au XVIIème s. s'élevaient à 2888 l. Le nombre des tenanciers en 1756 atteignait encore 300.
Entre le prieuré et le vicaire perpétuel il y eut souvent des procédures au sujet des droits honorifiques. Le prieur et les religieux avaient droit d'honneur dans le choeur de l'église, autel principal et chaire dans le choeur, droit de prédication etc. L'autel du vicaire perpétuel était dans la nef. Les dimes et les oblations appartenaient presque entièrement au prieur. Presque toute la paroisse était soumise à la dime du blé, du vin, etc. Plusieurs procès furent engagés pour soutenir ces droits. Il y avait fermiers, sénéchaux, et procureur fiscal pour défendre le temporel du prieuré. Celui-ci était situé à côté de l'église et sert aujourd'hui de presbytère. "
Ce presbytère fut rasé dans les années 80, il se situait au niveau des actuelles salles paroissiales.








La tombe
"Lorsque les habitants de la paroisse avaient à discuter d'un sujet d'intérêt général, c'est autour d'une pierre appelée "la tombe" située près de la porte de l'église, entre les arbres, qu'ils se réunissaient pour traiter de l'affaire en question, comme s'ils avaient voulu faire participer à leurs délibérations l'âme de leurs ancêtres."
































































La Mairie et la place
La mairie et la place: une évolution raisonnée au fil du temps

"Après s'être installé en 1789, dans l'ancien Palais de justice dit Palais Perrin et chez le citoyen Hubert, le corps municipal occupa, à partir de 1790, une partie des locaux de la Cure, résidence du Curé. Ce logement servait également d'école et de logement pour l'instituteur.
Compte tenu du développement de la commune il fut décidé de construire la mairie en 1850. La mairie présente deux originalités: sa girouette tricolore et une plaque gravée indiquant l'altitude de Briollay par rapport au niveau de la mer, soit 22 mètres (cette plaque se trouve à droite de la porte d'entrée bleue).
Briollay a été chef-lieu de canton de 1802 à 1875. Pendant cette période la commune abritait les services publics: gendarmerie, centre d'incendie, justice de paix...
Mais en 1875, Tiercé met en avant ses forces par rapport à Briollay: une forte population, un commerce dynamique, des services publics efficaces et surtout un maintien de la communication pendant les inondations. Tiercé devient alors chef-lieu de canton.
1992 est l'année d'une importante restructuration de la Mairie: extension du bâtiment et aménagement des abords en respectant le caractère architectural.
En 2011, une nouvelle salle est construite à l'emplacement de l'ancienne cour d'école et de ses deux tilleuls, jouxtant le bâtiment principal. Cette salle polyvalente est utilisée pour les mariages, les réunions et accueille de nombreuses expositions. Au début du 20e siècle, de nouveaux commerçants et artisants s'installent près de la mairie, sur la route d'Angers: une épicerie (est encore visible aujourd'hui l'inscription  sur le pignon de la maison près de la mairie), un tonnelier/distillateur d'eau de vie...
Un bâtiment accolé à la mairie servait de cellule de dégrisement et accueillait les "chemineaux" (travailleurs itinérants sans domicile fixe) jusque dans les années 1960.En 1865, un emplacement près de la mairie a été concédé à Sieur Ménard, aubergiste pour gérer la bascule communale servant à peser les charrettes, remorques et camionnettes chargées de denrées agricoles ou de bétail.
La commune l'a prise en charge à partir de 1960. Cette bascule était utilisée pour le commerce et l'agriculture.
Elle a été démontée dans les années 1970.
Cette photo prise vers 1905,  nous montre l'Auberge de la Bascule de Commerce située à l'opposé de la mairie et propriété du Sieur Ménard, gestionnaire de la bascule. 
A l'emplacement du parking et des parterres de fleurs actuels se trouvait la terrasse du restaurant.
Vers 1930, l'auberge devient l'Hôtel Restaurant de la Bascule. Lui est annexé un poste manuel de distribution d'essence. Ce bâtiment fut un café jusqu'à la construction du centre commercial des Varennes."




"Le saviez-vous?
Cette place a été baptisée O'Kelly en mémoire de M. Denis O'Kelly qui fut maire de Briollay de 1951 à 1962. sa disparition brutale lors d'un accident de la route mit fin à son mandat."



"D'après un dessin de MR Maitre, le râle des genêts en métal a été façonné à la main et soudé devant public lors du téléthon 2011 par les frères Rémy et Guy Poirier qui en ont fait don à la commune. 
Actuellement le public peut le voir dans la salle des Tilleuls du Conseil municipal. "

































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