Sur la piste du Trésor à Parnay...

Elle referme le "Da Vinci Code" et se dit qu’il y avait là des pistes nouvelles peut-être. Le nom dans la liste lui avait sauté aux yeux, le Roi René d’Anjou. Et elle habite là, au pied du château d’Angers, château qui la fascine par ses tentures de l’Apocalypse selon Jean. Pensait-elle qu’une chose ayant échappée aux experts lui aurait sauté comme un trésor dans les bras?

Le Réseau du Roi René ainsi que les lieux bâtis ou embellis par lui et ses proches ouvrent un tas de pistes phénoménales . Elle commence par étudier le couvant de la Baumette et apprend que le Roi René avait une dévotion particulière pour Marie Madeleine, puis le château des Ponts de Cé où le Roi institua la baillée des filles, le château de Montriou, orné de peintures murales dédiées aux Trois Marie et une exposition en huit panneaux intitulée "le culte des Saintes Marie et René d’Anjou", le château de Pimpéan décoré de peintures sur le thème" les anges porteurs des instruments de la passion" et d’autres encore: Saumur, Chanzeaux, Baugé, Launay, le Collégial Saint Martin...

Dans un petit coin de son coeur et de sa tête: Parnay, le village de son enfance. Elle se rappelait avoir su que le propriétaire du château, Jean du Plessis, était grand ami du Roi René, et membre de l'Ordre du Croissant.
La boucle était presque bouclée.
Elle en était certaine depuis toujours, il y avait là en Anjou, à hauteur du Méridien Zéro, sur la route des Trois Maries, des vignobles et des châteaux de la Loire, un Trésor. Elle se souvenait parfaitement avoir vu dans le coteau troglodytique de Parnay, gravés dans la pierre de tuffe, une croix, une pelle et un sens directionnel...